Les échecs de la préservation laryngée : analyse des facteurs prédictifs - 17/09/14
Riassunto |
But de la présentation |
La pharyngo-laryngectomie totale est indiquée dans la prise en charge des carcinomes épidermoïdes avancés du pharyngo-larynx. La stratégie de préservation laryngée par une chimiothérapie d’induction suivie d’une radiothérapie devant une bonne réponse permet de préserver 65 % des larynx. En l’absence de réponse à la chimiothérapie, la chirurgie radicale est réalisée. Le but de notre étude était d’analyser les échecs de la préservation laryngée et de proposer des facteurs prédictifs de bonne réponse.
Matériel et méthodes |
Étude rétrospective réalisée entre janvier 2004 et décembre 2011. Les patients éligibles à une stratégie de préservation laryngée par une chimiothérapie d’induction ont été inclus. Les échecs de cette stratégie thérapeutique ont été analysés afin de déterminer des facteurs prédictifs de bonne réponse.
Résultats |
Quarante patients ont été inclus dans l’étude dont 13 patients pour un carcinome laryngé (T1, n=1 ; T2, n=3 ; T3, n=9) et 27 pour un carcinome du sinus piriforme (T2, n=3; T3, n=23; T4, n=1). Un échec de la chimiothérapie d’induction a été observé chez 11 patients (28 %) dont 2 patients avec une localisation laryngée, et, 9 patients avec une localisation au niveau du sinus piriforme et dont 5 avaient une atteinte du mur pharyngolaryngé. Les résultats anatomopathologiques définitifs n’avaient pas mis en évidence de facteurs de mauvais pronostique. L’existence d’une discrète lyse cartilagineuse sur la tomodensitométrie initiale n’était pas associée à un risque d’échec. Parmi les 39 patients ayant eu une bonne réponse à la chimiothérapie d’induction, une poursuite évolutive a été observée chez 14 patients traités par une chirurgie de rattrapage. Les localisations initiales étaient comme suit: larynx, n=5; sinus piriforme, n=9 dont 6 avec atteinte du mur pharyngo-laryngé. Au total, 25 patients (63 %) ont eu un échec de la préservation laryngée. Sept patients avaient une tumeur localisée au niveau du larynx, et, 18 au niveau du sinus piriforme (72 %) dont 12 avec atteinte du mur pharyngo-laryngé (67 %).
Conclusion |
La stratégie de préservation laryngée par une chimiothérapie d’induction doit être indiquée chez des patients sélectionnés. L’atteinte du mur pharyngo-laryngé apparait être un facteur prédictif d’échec de cette stratégie thérapeutique.
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Vol 131 - N° 4S
P. A168-A169 - Ottobre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.